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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 09:25

Le week end de Pâques marque la fin de la saison des pluies et le début de la saison de rando!

Le problème: comment fuir les foules de Jakarta et d'ailleurs en ce jour de grands départs? La solution: Gunung Parang, un petit volcan mal connu, situé environ à deux heures de Jakarta, près du réservoir de Jatiluhur.

 

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Il faut trois à quatre heures pour le monter et en redescendre. Ca grimpe pas mal, et surout ca glisse! On peut même escalader l'autre face avec l'entraînement et équipement idoines.

 

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Toujours sympa de se balader en pays Sunda, loin des touristes, dans des coins que seuls les étudiants locaux viennent visiter!

 

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L'ascension ne présente pas de difficulté majeure, si ce n'est l'ultra virulence des moustiques (ou fourmis volantes?), ainsi que le terrain encore vraiment glissant. L'humidité aura d'ailleurs raison d'une nouvelle paire de semelles!

 

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Après cette séance sportive, un petit tour à Jatiluhur pour goûter le poisson fraîchement pêché, et puis une sieste dans la voiture avant de rejoindre la maison! Une bonne mise en bouche avant les prochains volcans.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 04:35

Sulawesi, c'est parti! Dernier voyage en Indonésie pour Tolo, qui a fait venir son frère Guillermo pour l'occasion. Le plan est le suivant: long weekend à Bunaken, une petite île au nord de Manado, en compagnie de Laetitia, puis une semaine dans l'arcipel reculé des Togian.

 

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Le vol Jakarta-Manado est plutôt court, nous atterrissons le vendredi soir après 2h30 de trajet. Très vite on nous distribue des prospectus pour un guesthouse sur Bunaken. Mais d'abord, il nous faut passer la nuit à Manado. J'ai oublié le nom de l'hotel, mais pas que c'est probablement le plus miteux qu'il m'a été donné de voir! Bref, on part au port au petit matin pour louer un petit charter boat. Trois quarts d'heure plus tard, nous sommes au resort Panorama. 150 000 roups par personne et par jour, trois repas et eau comprise. Bon deal, la cuisine est bonne, l'ambiance excellente... Et c'est un spot de plongée formidable! On s'en donne à coeur joie, les instructeurs sont très cool et serviables, la visibilité au top, les coraux vivants, la densité de poisson incroyable, j'ai même vu mes deux premières eagle rays... Elles donnent l'impression de se déplacer dans un majestueux vol subaquatique. Une destination de vacances exceptionnelle, vue la beauté de l'île et de ses fonds marins. Nous goutons au Cap Tikus, nom local de l'arak, pour une soirée amusante mais qui laissera quelques traces pour certains (confidentialité oblige, je ne révèlerai les noms qu'en échange d'un généreux dessous de table).

 

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Lundi matin, Laetitia nous quitte donc pour rejoindre Jakarta. Moment un peu douloureux que de la voir partir sur son bateau... J'irai faire une plongée plus tard dans la journée malgré tout. Et le lendemain, direction les Togian, la terre des Bajo. Un peuple de la mer, qui vit traditionnellement dans des maisons sur pilotis, au dessus de la mer, parfois au milieu de nulle part, mange riz et poisson tous les jours, se déplace en pirogue. Le gouvernement indonésien est en train de les pousser à se sédentariser, aux détriment bien sûrs de leur héritage culturel ancestral. Ils ont même par le passé été chassés d'une partie de leur terres à Sulawesi.

 

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Depuis Bunaken, il faut donc prendre un bateau pour Manado (45 min), une voiture jusque Gorontalo (9h), un ferry pour Wakai (12h, qui ne passe que deux fois par semaine), et enfin un autre bateau pour l'île de Kadidiri, notre destination finale. Un long, long voyage... D'autant que la voiture que nous avions réservée avec d'autres touristes rencontrés au Panorama et en route pour Togian eux aussi est trop petite pour nous 7! Il en faut 6 dans l'une, et le dernier dans une autre voiture contenant 5 passagers indonésiens. Voyageant techniquement seul (les autres sont les frérots ou des couples), c'est pour ma pomme. Pas très rigolo de s'asseoir au milieu entre un bibendum et une petite mémé qui s'avèrera prendre le plus de place! Il fait chaud (pas de clim), c'est long, j'ai mal aux fesses, j'arrive pas à trouver une bonne position pour mes jambes... Et pourtant, au son de la très mielleuse pop indonésienne, je passe des moments introspectifs appréciables, presque ivre de l'intense lumière de Sulawesi, et de la beauté incroyable de ses paysages naturelle. Peut être la plus belle île que j'ai visité jusque maintenant.

 

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On arrive enfin au port, le ferry partira avec une heure de retard. Deux heures d'attente pour nous. On se paye un billet en business class, le bon choix! Siège inclinable, fréquentation faible, on aura même droit à 35 minutes du Espagne - France au coeur de la nuit (les dernières, heureusement pour moi mais pas pour les potes espingouins!). Le seul problème est que la clim est trop froide! Le voyage se passe donc bien, et nous débarquons donc à Wakai à la recherche du bateau de Pondok Lestari, le guesthouse où nous voulons séjourner. Ils sont quasi pleins mais nous disent que l'on s'arrangera bien. Du coup, on y va! La plage est très jolie, le paysage, peu banal en Indonésie, rappelle un peu le vietnam. Nous nous installons donc tous les 3 dans la même chambre pour cette nuit, pouvant récupérer un bungalow supplémentaire le lendemain car 3 plongeurs francais s'en vont après trois semaines de séjour ici (sans parler anglais ni bien sûr indonésien!). Les autres touristes sont un groupe composé majoritairement d'Ukrainiens, un couple francais, Céline et Pascal, ainsi que Marius, un roumain. Voyant l'affluence, le confort rudimentaire (sanitaires communs: deux toilettes à la turque et deux mandi, le système indonésien qui consiste à se laver depuis un grand bac à eau), on se dit qu'il sera toujours temps de changer d'île après avoir fait un peu de rando, de plongée, de pêche. Ce que nous ignorons à cet instant, c'est aucun d'entre nous n'émettra le désir de quitter cet endroit. Malgré le confort, la nourriture correcte mais moins bonne qu'à Bunaken, il est marrant de constater comme tout cela n'a plus d'importance au bout de quelques jours. La magie de cet endroit s'empare de vous, les journées passent très vite, même si vous ne faîtes rien d'autre que lire, nager, jouer de la guitare, boire une bière, squatter le hamac, accompagner les femmes en bateau pour apporter le linge au village d'à côté, ou partir pêcher avec Aka...

 

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Un grand homme que cet Aka, qui goûtera un repos mérité à notre départ, ainsi que Mama, qui n'apprécie pas trop qu'il joue de la guitare tard le soir en buvant du Cap Tikus avec nous! Il pêche à la ligne (une fois avec Tolo qui nous ramènera un succulent jackfish, le meilleur repas de la semaine!), au harpon, les langoustes avec un bâton... Il confectionne des jolis pendentifs dont il nous fera cadeau, il est accueillant et sourit tout le temps... Il est heureux, quoi!

 

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Les soirées passées à chanter et partager du Cap Tikus succèdent aux longues phases de méditation. On est seul avec ses émotions, mais tous ensemble en même temps. C'est compliqué à décrire comme sensation, ca ressemble un peu à une messe Gospel à Harlem, lorsque certains se lèvent aléatoirement au cours du prêche, dans une sorte de transe, ou à une fin de soirée au Stadium: chacun vit différemment, intensément, personnellement le truc, mais ca ne fonctionnerait pas sans les gens autour... Partager le quotidien de cette famille pendant une semaine est une expérience humaine incroyable, inoubliable. Aka, Teteng, Eki, Eros, Mapa sont tristes de nous voir partir. Je n'ai pour une fois pas de mots au moment du départ, ma gorge ne fonctionne pas. Idem pour les autres ils me semble... On n'en parlera pas.

 

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Je ne vous ai pas encore parlé de Marius, le touriste roumain. Auparavant photographe (nous ne l'avons jamais vu avec un appareil, cela dit), il étudie désormais le bahasa indonesia à Makassar grâce à une bourse, et en profite pour venir squatter ici de temps à autre. Alcoolique invétéré, il boit du thé toute la journée, qu'il coupe avec du Cap Tikus lorsqu'il croit être à l'abri des regards. Un jour, alors que Aka, Tolo et moi partons pêcher juste avant la tombée de la nuit, il nous accompagne sur le bateau, qui est plutôt une sorte de pirogue équipée d'un moteur de tondeuse. Ce que je pense être une bouteille d'eau est en fait de l'Arak qu'il trimballe avec lui un peu partout. Il commence par s'allonger sur le bateau, scrutant les flots. Il est, pour parler crûment, déjà complètement pinté. Alors que l'obscurité arrive, il me tend avec insistance la bouteille pour que j'en donne à Aka. Le capitaine refuse, heureusement. Ca ne satisfait pas notre Marius, qui décide d'aller donner lui même le Cap Tikus à Aka. Honnêtement, il aurait du mal à tenir debout sur la terre ferme, mais il traverse le bateau quand même. On se regarde mi-amusés, mi-inquiets de le voir tomber. Après quelques minutes, il décide de repasser à l'avant du bateau. Tout le monde lui dit de s'asseoir et de faire attention, ce à quoi il répond d'un enjoué: "Don't worry, i'm a fucking gipsy!". Trente secondes plus tard, je me retourne pour le voir basculer par dessus bord. On entend un grand boum au moment où il disparaît dans les flots. Suivent 15 secondes qui paraissent une eternité, de nuit, sans torche, nous hurlant, incapables de voir quoi que ce soit dans l'eau. Il finira par retentir un "Guys, i'm here!" salvateur, et nous voyons cet idiot toujours aggripé tel un singe à l'avant du bateau. Un vrai poids mort, il me faudra bien deux minutes pour le remonter. Il continue ensuite à faire n'importe quoi, commencant à baisser son froc, cul nul, une jambe dans l'eau, pour faire pipi. Tout le monde finira sain et sauf et par en rire les jours qui suivent, mais cela fut vraiment flippant.

 

bunaken-togian 2394Le Marius Boat ressemble à ca, les barres de stabilisation en moins

 

Pour le retour vers Ampana, 4 heures inconfortables sur une pirogue (on finit à moitié malentendant) au milieu de petites îles inhabitées (on croise un ou deux villages Bajo flottants de temps à autre), puis 8 heures de voiture, avec Colin Mac Rae qui prend un relais au milieu, où j'ai probablement ressenti ce que Marius a ressenti lorsqu'il a touché l'eau... Mais Sulawesi est certainement la plus belles des îles, encore une fois, donc ca compense!

 

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Quatre heures là-dedans, c'est un peu long...

 

La magie de l'endroit ne peut qu'opérer, c'est loin de tout, mais c'est peut être pour ca que c'est génial!

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 12:35

C'est parti pour l'ascension du Rinjani! Ce volcan impose le respect, il culmine à 3726m, le second sommet du pays. Et nous allons essayer d'aller tout en haut... Le parcours dure 3 jours (certains groupes font le même en 5). Le groupe des 5 est composé de Simon, Antolin, Ian, Laetitia et moi-même. Nous sommes accompagnés d'un guide, et de porteurs qui nous montent tente, duvets, tapis, nourriture, eau, et même chaises pliantes! Ces porteurs sont vraiment impressionnants, ils montent en claquettes voire pieds nus, portant 25 ou 30 kg en baluchon, dans des endroits parfois très escarpés... Et honnêtement, ils nous prennent de vitesse!

 

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Premier jour, départ de Sembalun Lawang, 1100m d'altitude. Arrivée 5 heures plus tard sur la crête dominant le cratère. Le dénivelé est de 1500m pour ce premier jour. Le moral en haut est bon, les troupes en forme, la journée fut chaude mais la température baisse vite une fois en haut! On apercoit le lac en contrebas. Camping pour une courte nuit, avant la grosse journée.

 

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En effet, lever  à 2h30 du mat' pour une collation, avant de se lancer à l'assaut du sommet (dénivelé de 1000m). Nuit trop courte pour Antolin qui connait une montée difficile... Trois heures pour arriver en haut en même temps que le lever du soleil. La marche de nuit est sympa, mais ca grimpe dur... Notre guide n'est pas des plus costauds (les porteurs restent au camp et ne voient donc pas le sommet), et commence une sieste au milieu du chemin. La dernière heure, dans la roche volcanique, est difficile à pratiquer, nous faisant glisser en arrière. Nous adoptons une technique conseillée par un marcheur expérimenté: une trentaine de pas, une pause, et ainsi de suite... Grande fierté quand nous atteignons enfin le sommet. Matin décidément difficile, car Ian montre des signes de grosse faiblesse une fois en haut! L'effort en vaut la peine, la vue est superbe, le beau temps au rendez vous, on voit clairement le nouveau cone volcanique (en activité, lui) au milieu du cratère. Vue sur le mont Agung (Bali) et sur tout Lombok...

 

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Mais la marche est encore longue, il faut repartir! D'abord descendre jusqu'au campement en 2h30, glissant (presque du ski! grand moment) sur les cailloux pendant un bon moment. Après un petit-déj, descente vers le lac, 500 m en contrebas. Difficile descente dans les nuages, la troupe se disperse, c'est un peu du chacun pour soi. Le lac est un peu sale, mais le lunch plus que bienvenu! La pluie s'invite, heureusement fine et pendant une heure seulement. Elle attaque un peu mon moral car le physique est dans le rouge pour moi! Pas la force d'aller se baigner aux sources d'eau chaude. Et il faudra des forces pour terminer ce long jour, 20 min de roches glissantes autour du lac avant d'attaquer les 500m de dénivelé pour camper sur la crête, à l'opposé de la veille... Trois heures de montée éprouvante, mais quel soulagement de voir le bout!

 

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Un bout de saucisson, un repas, et une vraie nuit pour attaquer la dernière descente. Un bon 6 heures pour atteindre le village, pas loin de 2000m plus bas. Les cuisses sont douloureuses, mais le paysage est grandiose, et la descente facile. Notre Simon n'est pourtant pas bien fringant.

 

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Nous sommes tous bien contents de voir le bus quand même! Car celui-ci nous emmène aux Gili pour 4 jours de repos... Une semaine inoubliable! Pas facile, mais incontournable. Tout le monde aura eu un moment difficile. Tout le monde? Non! Pas Laetitia, qui a réussi l'ascension sans broncher!

 

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En résumé:

Jour 1: 5h de marche, 1500m de dénivelé positif

Jour 2: 12h de marche, 1500m de dénivelé positif, 1500m de dénivelé négatif

Jour 3: 6h de marche, 1800m de dénivelé négatif

 

Et la survie assurée par le guide qui transporte environ une vingtaine de barres chocolatées type Lion, bravo mon gars!

 

Coucher de soleil sur Gili T:

 

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 10:55

Une petite rando sur un petit volcan à deux bonnes heures de jakarta! Histoire de se préparer pour le Rinjani... Ca fait une longue journée, avec la route, la crevaison, et les 6 heures de rando! Mais on revient à temps pour casser le jeûne (c'est Ramadan) chez des amis et rejoindre une autre soirée ensuite... Ca impressionne un peu les convives d'ailleurs, Ce qu'ils ne savent pas, c'est que notre nuit précédente fut courte également, du coup la montée un peu difficile... A part ca, un joli coin reculé, où ils ne voient pas souvent de visages pâles, de belles rizières, lÍndonésie très typique et traditionnelle en somme! En plus, Ramadan oblige, on a tout le volcan pour nous seuls, et ca, ici, ca n'a pas de prix...

 

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P8110250Les routes sont pavées de mauvaises intentions

 

P8110253Notre guide, pas méchant mais mutique et probablement un peu simplet... On a toujours pas compris son nom. Bravo à lui, monter par cette chaleur sans boire une goutte pour cause de Ramadan... On est admiratifs

 

P8110262Vue depuis le sommet. Pas exceptionnel mais on a réussi, c'est déjà ca!

 

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Tout le monde pense que c'est à Bali... Mais non les gars, c'est à 2h de Jakarta! Faut sortir, un peu...

 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 03:38

C'est parti pour Sumatera! Enorme île au nord de Java, elle est notamment réputée pour la qualité de sa nourriture, masakan Padang, et sa superbe jungle! Nous partons donc pour Bukit Lawang afin d'admirer cette dernière.

 

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Après un passage par Medan, la troisième plus grande ville d'Indonésie, qui franchement ne donne absolument pas envie d'y rester (le trafic de Jakarta sans ses atouts, en plus sale et moins accueillant), nous empruntons la piste qui mène au village reculé. Une nuit au lodge au bord de la rivière, et c'est parti pour deux jours de randonnée! Au menu, rencontre avec des orang hutan semi-sauvages, trek, camping au milieu de la jungle et retour via la rivière sur des pneus géants!

 

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Observer les macaques et surtout les orang hutan est génial! Certains sont très doux, d'autres aggressifs car trop habitués à recevoir de la nourriture de la part des humains... Ces grands singes partagent notre ADN à quelquechose comme 98%, c'est vraiment amusant de voir leur côté presque humain, flagrant dans leur regard et leur déplacement nonchalant.

 

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La nuit dans la jungle se passe bien, bonne ambiance avec d'autres randonneurs et les guides locaux, et finalement une bonne nuit réparatrice après huit heures de marche, du coup on est à peine perturbés par les bruits nocturnes de la forêt.

 

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Retour en river tube le lendemain, puis on reprend la route pour Tangkahan, s'enfoncant encore un peu plus dans la jungle. Le gros attrait de cet endroit, hormis la superbe jungle encore plus sauvage et extrêmement bien préservée, il faut le dire, c'est l'Elephant Patrol! Balade à dos d'éléphants pendant une heure dans la jungle, avant de passer un bout de temps à les brosser et nettoyer! Ils sont bien dressés et connaissent quelques tours qui nous font rire quand ils plongent dans la rivière.

 

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Encore un moment génial et inoubliable que ce séjour à Sumatera! Merci à Kyle, Ton, Ian et Antolin pour cet excellent séjour.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 08:45

Nous partons, accompagnés de Gaëlle et son pote allemand Hari, toujours plus à l'Est pour visiter Flores, qui tient son nom de l'occupation portugaise. Elle en a gardé une majorité catholique également, donc l'île regorge de petites églises, souvent ouvertes aux quatres vents (pas de problème de chauffage!).

 

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P5141151Bena, un des villages traditionnels Ngada

 

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Flores est très montagneuse, et le relatif bon état des routes n'empêche pas la traversée en voiture d'être longue. Par contre, difficile de s'ennuyer, la diversité des paysages étant incroyable: jungle tropicale, forêt "occidentale", cascades, plateaux, rizières, volcans, villages traditionnels, plages de sable blanc ou volcanique, sans compter les spots de plongée ou snorkeling... L'île est vraiment belle.

 

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P5131056Normalement, les lacs du volcan Kelimutu sont chacun d'une couleur différente...

 

P5151225On enlève la peau qui entoure les grains de riz dans ce genre de petites usines

 

Ses habitants sont différents de ceux rencontrés jusqu'à maintenant, beaucoup plus directs, les dialectes locaux paraissent même un poil agressifs... Mais ce n'est qu'une facade, l'accueil est très amical. Les Floresiens ont pour la plupart la peau très foncée et les cheveux bouclés, donc bien éloignés du javanais ou balinais typique! Les hommes ne sont pas farouches quand vient l'heure de boire l'arak, activité quasi quotidienne ici. Fait amusant, ils semblent trouver complètement normal que des touristes leur parlent indonésien... Vraiment, rien à voir avec les voyages déjà effectués!

 

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P5151180Les rizières en forme de toile d'araignée, dans les environs de Manggarai

 

Notre guide/chauffeur Roberto nous a donc fait emprunter la TransFlores pour notre grand plaisir. Quatre jours de voyages, ponctués d'arrêts pour admirer les principaux sites. Le voyage se terminera par le joyau de Flores, à savoir Komodo! C'est dans le port de Labuhan Bajo que l'on embarque pour le parc national. La soirée précédente sera amusante, en compagnie des musiciens du Paradise Bar venus jouer et boire un verre à notre table!

 

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Le groupe avec Roberto, notre guide 

 

P5151256Coucher de soleil depuis Labuan Bajo

 

Je réalise un rêve de gamin en allant cotoyer les célèbres varans (ceux vus au zoo de Bogor ne comptent pas!), qui peuvent atteindre 3 mètres de long. Les 60 types de bactéries contenues dans leur salive leur permettent de tuer un homme ou un buffle en quelques jours après une morsure, pour les manger ensuite! C'est arrivé à un ou deux touristes, et plusieurs locaux, notamment un petit garcon l'an dernier. N'ayant pas de prédateur sur l'île (les 1000 habitants les considèrent sacrés), ils sont devenus gigantesques grâce à ce que l'on appelle le gigantisme insulaire. Ce sont des reptiles, qui affectionnent donc de se laisser chauffer au soleil. Pour autant, ils sont très véloces sur courte distance lorsqu'il s'agit d'attaquer. Amphibiens, ils sont un des animaux les plus rapides dans l'eau. Tout un programme, non?

 

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L'île de Komodo, et sa petite soeur Rinca, abritent chacune environ 1100 varans. Elles sont situées au coeur d'un parc national dont les fonds marins sont exceptionnels! Où que l'on s'arrête, les coraux et poissons sont magnifiques et extrêment nombreux. Pour observer les requins et dauphins, il faut plonger en bouteille. En masque et tuba, nous nous sommes contentés des gigantesques tortues et raies mantas ;).

 

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Nous avons donc passé deux jours incroyables à bord d'un petit bateau. Les journées sont rythmées par les succulents repas et les séances de snorkeling à couper le souffle. Les paysages ne sont pas en reste. La saison humide se termine tout juste, les 45 îles du parc sont encore très vertes. Le premier jour, brève visite de Rinca pour apercevoir nos premiers dragons, stratégiquement endormis à proximité des cuisines. La pluie interrompt la marche, nous retournons sur le bateau et amarrons près de Komodo. Couchage vers 8h30, sur le pont, bercés par le (très très léger) roulis, avec les étoiles en guise de veilleuses. Un grand moment pour tout le monde. Lever avec le soleil, autre moment de bonheur. Après le petit-déj, c'est parti pour la rando.

 

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Lever tout en douceur

 

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Même les araignées sont énormes sur Komodo, et venimeuses...

 

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Un petit peu plus costaud cette fois-ci, nous voulons rejoindre Loh Sebita. On nous prédit 4 à 5 heures. On aura en fait fini en 3h30, avec un seul passage difficile, la petite escalade de la montagne qui nous sépare de l'autre côté. Un trek inoubliable, car avant la montagne, ainsi qu'après, nous marchons dans la jungle. Les paysages sont toujours aussi magnifiques. Les animaux innombrables, sangliers, buffles (on les entend seulement), énormes araignées, deux dragons mâles adultes, dont un en mouvement (yes!). La chaleur est un détail, on est aux anges! Surprise près de l'arrivée, nous avons la chance de surprendre un groupe de buffles sauvages profitant d'une piscine de boue... ils sont en fait plus dangereux que les Komodos car très agressifs. Lorsqu'ils nous remarquent, ils se lèvent tous, le chef du troupeau passe devant pour sonder la menace potentielle... Nos guides ne font pas les malins et reculent d'abord, avant de nous dire de faire de même... Mais le bonheur ne dure pas éternellement, il faut donc quitter le parc, après un peu plus de snorkeling. Dernière nuit à Labuan et au Paradise (bonne ambiance et bon poisson grillé) avant de repartir vers Jakarta.

 

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Je sais pas vous, mais moi j'y retournerai voir les dragons!

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 10:49

Cette fois-ci, nous sommes pris en charge par l'association Java Lava, qui regroupe des randonneurs férus d'ascensions de volcans. Du coup, on se laisse guider! L'organisateur a 20 ans d'expérience en Indonésie, passionné de volcans, il les photographie et publie des livres! Disons qu'il s'y connaît un peu...

 

Initialement, nous partions pour le Kawah Ijen, site unique au monde où des mineurs descendent dans le cratère pour exploiter une mine de souffre à ciel ouvert, remontant chargés de plus de 80 kg (pas loin de deux fois leur poids) qu'ils revendront pour une misère, risquant leur vie dans les chemins escarpés et leur santé en respirant les vapeurs toxiques. Mais l'accès est pour l'instant fermé en raison d'une trop forte activité volcanique. On se rabattra sur le Bromo, que l'on avait déjà visité en septembre dernier!

 

Le premier jour, lever à 3h30 pour partir vers l'aéroport. Petite mise en jambe en allant voir une jolie cascade dans les environs du site:

 

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Arrivés à l'hotel, ballade pour admirer la caldera. La grosse journée, c'est le lendemain, avec 3 sommets à escalader! Lever à 3h30 une fois de plus, petit déj et en route. Le programme:

 

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Grimper sur le mont Batok, redescendre, monter jusqu'au cratère du Bromo, marcher autour pour atteindre le mont Kursi, puis descendre de l'autre côté.

 

Le départ s'effectue donc de nuit. Il ne fait pas très chaud, mais c'est supportable. Alors qu'on arrive dans la caldéra, on rencontre un épais brouillard mouillant. Heureusement, il se dissipe avec le lever du soleil. C'est parti pour le Batok, montée plutôt raide et sur des sentiers très étroits par endroit, surplombant un vide relatif (= je suis pas rassuré du tout). Le chemin n'est pas clair, les touristes habituellement ne grimpent pas ici! Pas toujours tranquille en montant, la vue depuis le sommet, à 360 degrés au milieu de la caldéra, est imprenable. Belle récompense! On discute un peu avec les guides, on rigole, l'ambiance est plus détendue que la veille alors que nous faisons plus ample connaissances avec les membres du groupe. La descente sera finalement plus simple, glissant dans le sable (= le ski me manque, je me rattrappe comme je peux) à allure modérée.

 

IMG00027-20120421-0610Le volcan Semeru en éruption à l'arrière plan


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IMG00029-20120421-0611Le sommet du Batok est assez lunaire

 

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IMG00030-20120421-0612La caldera se drape dans les nuages en dessous de nous

 

IMG00033-20120421-0621Vue sur la caldera qui s'étend à l'horizon

 

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C'est parti pour la descente!

 

Le temps d'un snack en bas et on part à l'assaut du Bromo. Déjà vu, déjà fait, rien de difficile, hormis les effluves des nombreux chevaux qui peuvent vous aider à parcourir les 15 minutes de dune sablonneuse conduisant au pied des 250 marches de béton qui vous séparent du cratère. Pas mal de monde ici, c'est le circuit touristique normal. Une fois en haut, on s'éloigne tout de suite de la masse qui admire le cratère fumant pour marcher sur la crête. Très impressionnant et intimidant. Je ne suis pas le seul à n'en mener pas large. Je m'arrête quand même pour prendre des photos, il me faut des preuves que j'ai réussi à faire ca! C'est vraiment vertigineux mais je commence à pouvoir contrôler un petit peu. D'autres par contre ont leur première expérience avec cette peur et ont bizarrement cessé les petites moqueries! Ha ha ;)

 

P4210856Vue depuis le sommet

 

P4210858La troupe n'en mène pas large alors qu'elle arpente la crête...

 

IMG00041-20120421-0855Le fameux cratère

 

IMG00042-20120421-0913Depuis l'autre côté du cratère, on voit le Batok au second plan, et le sun rise view point au fond

 

Pause restauration sur les premiers mètres du Kursi. Le chemin jusqu'au troisième sommet est beaucoup plus sécurisant, on l'avale rapidement,  marchant dans une petite végétation. Nouveau casse-dalle, et un choix s'offre à nous: faire demi tour et repasser par la crête, ou descendre sur l'autre face. Une immense majorité des 25 randonneurs votent la deuxième face! Ce que l'on ignore, c'est que personne n'est passé par là depuis plusieurs années et une éruption. Du coup, il faut se frayer son propre chemin dans une dense forêt de ronces de 2m de haut. Le guide va bien transpirer, machète en main... La descente paraît longue, deux heures sans voir sa destination, en progressant lentement... Mais on est content quand on voit enfin le bout! Il reste deux heures de marche à plat dans la caldéra, et on aura bouclé une belle journée. Rentrés vers 15h30, après huit heures de marche, on se sent bien mieux que lors de notre escapade au Gede!

 

P4210867Surprise! De l'autre côté, la vallée est verte, on dirait l'Europe

 

P4210880La vue depuis le bas. Une descente pas si facile...

 

Le lendemain, lever à 3h30 (encore!), et montée en jeep au point de vue habituel pour assister au lever du soleil. Voir l'article précédent sur le Gunung Bromo pour les photos!

 

Une fois de plus, nous sommes ravis de notre excursion au Bromo, beau temps, air pur, paysages uniques... Un des sites incontournables de Java, sans aucun doute.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 06:21

L'ascension du Gunung Gede, volcan actif à une heure et demi au sud de Jakarta, était notre programme pour ce jour. Départ donc vers 6 heures du matin, le temps de rassembler les participants, et arrivée à Cibodas vers 7h30. L'ascension débute  vers 8h, le point de départ est à 1250 m d'altitude environ, Objectif sommet, 2958 m plus haut et une sacrée journée en perspective...

 

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En ce jour de réouverture de l'accès au volcan pour cause de fin de la saison des pluies, l'affluence est importante. La working class de Jakarta s'est donné rendez vous sur les pentes de Gede. Peut être un millier de personnes font la randonnée? Et seulement une dizaine d'occidentaux, autant dire que nous sommes un peu l'attraction... Les hello mister fusent, les photos prises sont nombreuses, bref il y a des embouteillages sur le sentier... Un comble!

 

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La plupart des gens campent un peu avant le sommet, pour faire la randonnée en deux jours. En effet, c'est une très longue journée de 11h30 qu'il nous aura fallu affronter pour admirer le cratère et redescendre. L'ascension n'est pas trop difficile, hormis sa longueur. Jolis points de vue, passages amusants au milieu de sources d'eau chaude ou d'un petit mur d'escalade, le beau temps est là, la bonne humeur aussi... Comme toujours, et même s'il faut de la patience pour répondre aux nombreuses sollicitations, quitter Jakarta pour prendre un grand bol d'air nous semble salutaire!

 

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Mention spéciale au soldat Laetitia qui aura vu les semelles de ses chaussures lui faire faux bond après seulement une heure trente de marche... Les pieds sont en sale état dix heures plus tard, car Gede est un interminable escalier casse-patte fait de pierres affutées... Elle finira même avec une paire de chaussettes autour des baskets! Mais elle aura vu le cratère, sans plainte, sans larme, juste une mini crampe, c'est tout! Les 4 garcons sont admiratifs, alors qu'eux même n'en mènent pas large à la fin de la journée!

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 06:28

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 09:54

Un de ces voyages qu'on n'oublie jamais.

 

Accompagnés de l'inénarrable l'Ancien, nous partons pour Carita dans le but de s'offrir une excursion au Krakatau et à Ujung Kulon. Qu'est-ce que le Krakatau? Appelé Krakatoa chez nous (va savoir pourquoi), c'est le volcan le plus actif d'Indonésie. Tristement célèbre pour ses formidables éruptions, qui ont jadis semé la mort et la destruction, il est situé en mer, entre Java et Sumatera. Toujours très craint par la plupart des Indonésiens, on raconte que l'explosion de 1883 a pu être entendue jusqu'à 4000 km à la ronde! Pas facile à vérifier, mais on est cependant certain qu'elle a causé des dizaines de milliers de victimes, et engendré un tsunami dont les vagues sont venues s'écraser jusqu'en Europe. Qu'est-ce qu'Ujung Kulon? Un parc national à proximité du volcan, connu pour abriter, entre autres nombreuses espèces, les derniers rhinocéros de Java, avec une population d'environ 55 bêtes.

 

Nous arrivons donc à Carita, à trois heures (théoriques) de Jakarta par une route globalement en bon état. Petite station balnéaire, en semaine et hors saison ça fait très vide! Arrivés à l'hôtel, on demande pour discuter avec un guide. C'est Digy qui se chargera de nous, un jeune homme d'une compagnie très agréable et qui a fait un super job! Après avoir négocié le tarif, petite séance plage, avec une belle rencontre de ce gars sorti de nulle part, qui m'a demandé à combien d'heures de voiture était la France... Départ tôt le matin pour une soixantaine de kilomètres en bateau. On atteint donc la pleine mer, et notre bi moteur est quelque peu secoué! Mais ça ne sera rien en comparaison de l'après midi, lors de la liaison jusqu'au parc national... On découvre le site du Krakatau, magnifique, avec les trois îles qui sont le résultat de la fameuse explosion. Auourd'hui, seul Krakatau fils (Anak Krakatau) est actif, alors que Maman krakatau (Ibu Krakatau), plus imposante, est en sommeil. Il fait extrêmement chaud lors de la courte mais haletante ascension dans les sables volcaniques. Mais quel bonheur, quelle vue, quelle nature... Il faut dire aussi qu'il n'ya que deux bateaux sur l'île: le nôtre, et celui des rangers du parc! Un grand moment, suivi par un snorkeling rafraîchissant au pied de Maman Krakatau. Bien sûr, eau propre et claire, vie aquatique foisonnante et peu farouche... Le bonheur continue!

 

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Anak Krakatau

 

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Ibu Krakatau vue depuis Anak

 

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De loin on dirait de la neige, mais dans cette fournaise... C'est en fait du souffre.

 

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Ensuite, après un déjeuner sur la plage déserte, presque trois heures de bateau (durant lesquelles un trio de dauphins pointe le bout de son museau) jusqu'à Pulau Peucang, au coeur de Ujung Kulon. Un paradis: plage de sable blanc, un seul autre touriste, des singes et des cerfs en comité d'accueil... On attend avec impatience le poisson grillé, avant de dormir du sommeil du sage.

 

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Programme du lendemain: randonnée dans la jungle. Les rencontres: porcs sauvages, paons, cerfs, gibbons, une myriade d'oiseaux... L'après midi, on traverse la baie pour randonner dans l'île déserte d'en face, sur les traces des buffles... Malheureusement, la saison est encore trop sèche, et l'herbe trop clairsemée dans la clairière où il est parfois possible de les observer... On rentre, snorkeling toujours aussi superbe (un peu de méduses quand même), poisson grillé fraîchement pêché, discussion multilingue sous les étoiles... Merci Digy! A noter une conversation amusante entre notre guide et l'Ancien qui explique le tunnel sous la manche... Digy finit par y croire les yeux tout ronds!

 

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Un lezard monitor (pas loin d'1m50) se balade entre les chambres...

 

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Dernière journée, on reprend le bateau pour aller chasser du rhino! C'est en canoë que l'on tente une approche. L'île est en faite une immense mangrove. Encore une fois, on en prend plein les mirettes des ces paysages et cette nature incroyables, qui paraissent sortis d'un reportage télé à l'autre bout du monde...

 

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Bon, le rhino se déplace surtout la nuit, les chances d'en croiser sont de moins d'1%, et on rate les crocodiles aussi, pas beaucoup plus attirés par la célébrité (environ 5% de chances)... Pas grave, on aura tous adoré! Petit dernière escale à côté d'une minuscule île déserte (qui servira de pipi room à un des participants d'ailleurs), pour une séance snorkeling à tomber... Promis je posterai quelques photos aquatiques la prochaine fois.

 

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Retour en bateau, long, avec l'eau qui nous fouette le visage... Les longues heures passées à bord pendant ces 3 jours auront été très silencieuses, parsemées de sourires complices, propices à la méditation et l'émerveillement...

 

De retour à Carita, le mot d'ordre est: on y va tous les ans!

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